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20.3. l’équinoxe de printemps
Ballon d'Alsace

A l’équinoxe de printemps, si on l’observe depuis le Ballon d’Alsace, le soleil se lève derrière le Ballon de Forêt Noire à 70 km

Anfang Mai / Beltene
Ballon d'Alsace

Au début du mois de mai, environ 40 jours après l’équinoxe, Beltene marque pour les Celtes le début du semestre d’été. A Beltene, si on l’observe depuis le Ballon d’Alsace, le soleil se lève au-dessus du Grand Ballon.

21.6 solstice d’été
Ballon d'Alsace

Au solstice d’été, le soleil se lève au nord-est au-dessus du Markstein, en direction du Petit Ballon.

Anfang August / Lugnasad
Ballon d'Alsace

Au début du mois d’août, environ 40 jours après le solstice d’été, Lugnasad marque pour les Celtes la fête des moissons. A Lugnasad, si on l’observe depuis le Ballon d’Alsace, le soleil se lève au-dessus du Grand Ballon.

22.9. l’équinoxe d’automne
Ballon d'Alsace

A l’équinoxe d’automne, si on l’observe depuis le Ballon d’Alsace, le soleil se lève derrière le Ballon de Forêt Noire à 70 km.

Anfang November / Samhain
Ballon d'Alsace

Au début du mois de novembre, environ 40 jours après l’équinoxe, Samhain marque pour les Celtes le début du semestre d’hiver. A Samhain, les trois sites celtiques Britzgyberg, Basel-Gasfabrik et Augusta Raurica sont alignés sur une ligne projetée vers le lever du soleil.

21.12. Solstice d’hiver

Le soleil se lève au sud-est derrière le Tödi dans les Alpes de Glarus, entre les deux se trouve le Jura Belchen

Anfang Februar / Imbolc
Ballon d'Alsace

Au début du mois de février, environ 40 jours après le solstice d’hiver, Imbolc marque pour les Celtes le milieu de la saison sombre. A Imbolc, les trois sites celtiques Britzgyberg, Basel-Gasfabrik et Augusta Raurica sont alignés sur une ligne projetée vers le lever du soleil.

La bataille des masques lors de la "Eierleset

Effingen

La bataille des masques lors de la "Eierleset

La « Eierleset » est un combat spectaculaire entre les « verts », qui incarnent le printemps, et les « secs », qui représentent l’hiver. Cette coutume printanière très ancienne symbolise le réveil de la nature, la victoire du printemps plein de vie sur l’hiver qui s’éloigne. Les folkloristes supposent que cette coutume est issue d’anciens cultes de la végétation qui se sont transformés au fil du temps en un jeu rituel, aujourd’hui un jeu animé, bruyant et amusant. Cet événement spectaculaire a lieu tous les deux ans, le dimanche blanc. Le lieu du spectacle est le centre d’Effingen dans le Fricktal, l’ancien village viticole au pied nord du Bözberg.

L’association de gymnastique est l’organisatrice de la course aux œufs. Les préparatifs commencent des semaines auparavant. Les costumes sont récupérés, améliorés et adaptés. Le « Jasschärtler » fait partie des « Verts », sa robe se compose de plusieurs centaines de cartes à jouer. Enfin, il faut des heures pour se procurer les branches de houx et de sapin dans lesquelles les « Stechpälmler » et les « Tannästler » sont intégrés tôt le dimanche matin. Les « Dürren » ont également besoin de beaucoup de soin, le costume du « Schnäggehüsler » est composé de coquilles d’escargots vides. Le « Hobelspänler », dont les boucles doivent être tournées dans les règles de l’art pour son habit en bois, demande également beaucoup de travail – ce sont les « Dürren ». Et le « Straumuni » doit être cousu directement sur le corps, il est le dernier à être bourré de 30 kilos de paille battue. Une grosse bête qui doit incarner toutes les futilités du monde, y compris l’hiver, dont ils ont maintenant assez à Effingen.
A 14 heures précises, des milliers de personnes attendent, par beau temps, derrière les barrières, la foule masquée dans la rue du village d’Effingen. « Maintenant, je vous rappelle à vos devoirs et vous envoie sur vos pistes », telle est la devise avec laquelle le curé des œufs envoie les coureurs et les cavaliers à cheval en tournée. Le cavalier dans le voisinage, le coureur pour la récolte des œufs dans la rue du village, où 162 œufs ont été déposés à un mètre d’intervalle dans de petites cavités de sciure. Des œufs qu’il s’agit de ramasser un par un et de déposer dans un bac rempli de balle au bout de la rue du village. Pendant que le coureur parcourt ainsi une dizaine de kilomètres, son adversaire, le chevalier, doit se rendre dans quatre villages voisins et s’arrêter à l’auberge de l’un d’entre eux.

Outre le ramassage des œufs, le combat symbolique du printemps contre l’hiver commence. Les messagers du printemps sont soutenus par un couple de jeunes mariés masqués et par le « Hienermaa ». Autrefois, il tenait une poule dans ses bras pour montrer à tous d’où venaient les œufs – et donc la fertilité qui, dans la croyance populaire, est toujours liée à la consommation d’œufs. Les messagers de l’hiver accompagnent un couple de personnes âgées. Le « vieux » et l' »alti », l’équivalent des jeunes mariés. Les autorités du village, les « neutres », un « curé » et un « policier » font office de juges dans la lutte des saisons – ainsi que cinq hommes de la société de gymnastique en costume noir – le soi-disant conseil des cinq – anciens porteurs de costumes parfois lourds.Les sauvages se déchaînent, à côté le coureur ramasse les derniers œufs dans la rue du village. Tout de blanc vêtu, il incarne le jeune et frais messager du printemps. Ce n’est que lorsque le dernier œuf est dans la baignoire que le coureur peut entrer dans le village. Il est en effet impensable qu’à Effingen, l’hiver l’emporte sur le printemps – même si, une bonne heure plus au sud, les skieurs sont encore en route dans les Alpes.